Présentation historique

Située à 17 km au sud de Paris, au nord du département de l'Essonne,
la commune d'Epinay-sur-Orge est englobée dans l'agglomération parisienne.

Epinay s'est développée sur un promontoire Est et Sud situé entre trois cours d'eau : le Rouillon, l'Yvette et l'Orge.

Des traces d'occupation préhistoriques et des vestiges Gallo-romains ont été retrouvés.
Dès le IX è Siècle, dans un inventaire de l'abbaye de St Germain des Près, apparaît le nom d'Epinay (SPINETUM : lieu planté d'épines).
Plus tard, au moyen-âge les plans terriers attestent la présence de manoirs, de possessions seigneuriales et de moulins, au Breuil, un des plus anciens quartiers et à Petit-Vaux.
Ainsi au fil des siècles, le territoire d' Epinay se compose de groupements de hameaux agricoles où la culture de la vigne occupe une place importante.
(En 811 la production du vin était supérieure à 1 hectolitre par habitant, et en 1788 elle était de 1,340 hectolitre.)

En 1843 La première des grandes transformations que connaît Epinay fut la construction du chemin de fer de Paris à Orléans, ouvert en mai 1843 : "Les nouvelles de Paris arrivaient dans la journée". Le chemin de fer fut à l'origine de développement de la ville.

En 1863, le département de la Seine achète les 107 hectares de l'ancien domaine de la Gilquinière rebaptisé "Vaucluse" à cause de ses cascades, et y fait construire en 1865 un Asile ouvert en 1869, pour 1000 malades. Epinay comptait alors 587 habitants....

En 1866, un autre bouleversement qui modifiera profondément la structure du pays résulte de l'achat par la duchesse de Carafa de Noja, du château construit par Henri COCHIN conseiller au parlement de Paris, et de toutes les terres attenantes - 117 hectares, sur 393- qu'elle fit clore de murs.

En 1923 La mort de la Duchesse Carafa de Noja en mars 1923 permit d'ouvrir cette vaste propriété à l'urbanisme après son achat par la municipalité en 1927..
Obligation fut faite aux lotisseurs de maintenir en l'état le splendide esplanade devenu le fleuron de la ville.

Celle-ci fut célébrée par le peintre impressionniste A.Guillaumin qui réalisa plusieurs toiles sur Epinay, par le poète romantique H.A.Esquiros qui chanta ses rivières; R.Queneau, B.Pivot et l'ex-ministre Galley y habitèrent.

(Les armes "d'Azur à trois fusées d'argent posées en fasce" de Maître Barnabé Brisson, avocat général au parlement de Paris, propriétaire en 1577 de l'abbaye et de la Seigneurie du Breuil, sont devenues l'écusson de notre commune.

Les moyens de communication

Epinay a toujours été à l'avant-garde du progrès en matière ferroviaire :
- Elle dispose de deux gares voyageurs (1840-43 et 1889) sur deux lignes différentes, la halte de Petit-Vaux et la Gare d'Epinay-Villemoisson.
- Elle a été une des premières électrifiées en 1925,
- Elle est sur la ligne C du RER,